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Chroniques d'Esther sur cet enfer qu'est le quotidien
30 septembre 2011

Les petites histoires

A minuit tout est permis, comme pendant les autres 23h de la journée !

Il est actuellement 23h54, je regarde une petite série américaine (…pour entretenir mon anglais, of course !) et puis tout d’un coup : j’ai faim. Il faut que je mange… n’importe quoi. Je n’ai pas d’envie précise. Je m’arrache de ce scratch qu’est ma chaise et je vole à grande enjambées vers une mission commando « casse-croute à 1200, heure locale » direction : la cuisine ! J’improvise une sortie « rase-mur » de ma chambre ; aucun bruit. Si ! La respiration bruyante de quelqu’un qui dort. Les ennemis sont partout ; dans le noir, même une porte est un ennemi.  Autant y aller les yeux fermés ! Alors c’est ce que je fais, je ferme les yeux (han ! montée d’adrénaline, j’en ai des frissons dans les chaussettes !) Mes mains sont devenues mes yeux ; le résultat est que je suis myope à cet instant précis ; pas moyen de comprendre ce que je tâtonne. « Le muuuur…. Où est le muuuuur ? ». Trop tard ! J’ai marché sur la latte de parquet qui grince(ou auditionne pour un film d’horreur, je ne sais pas trop...). Bon, ça suffit, j’ouvre les yeux et me dirige enfin vers la cuisine, sans détour ni galipette à la James Bond en cours d’acrogym. Frigo localisé (ce n’est pas trop, depuis le temps que j’ai emménagé, 4 ans devrait suffire !). J’ouvre le frigo. « Qu’est-ce que je suis venue faire déjà ? ». Manger. Le frigo ne propose pas de donnuts, de gaufres, de milkshake fraise-banane ou de saumon à l’aneth… Mais où va le monde ?! Non, rien ne m’intéresse,je baisse les bras et retourne de ce pas dans mon antre, vérifier que mon anglais n’est pas tombé par terre après toutes ces galipettes ! C’est agréable de vivre la nuit, dans cette silencieuse nuit ; la maison m’appartient (si je ne fais pas de bruit, cela va de soi !) J’ai bien envie d’écrire un poème sur la nuit ! La nuit…j’ai…j’ai faim. Il faut que je  vérifie l’intérieur de ce frigo ! Et puis, je ferai aussi les placards. Je retourne dans la cuisine. Ding ding ! Round two ! Et notre championne donne un crochet du gauche au frigo, résultat, il a la mâchoire disloquée, la bouche grande ouverte ! Quel combat ! Moi qui n’avait pas d’idée précise sur ce que je voulais avaler, cette fois-ci  ma devise est « tout et n’importe quoi fera l’affaire, du moment que ça se mange et que ça ne vient pas de la poubelle ». J’alterne entre sucré et salé, fière de m’être auto-convaincue d’engloutir tout ce qui me passait sous la main. Hop, une boisson au passage ! Ça va mieux ! Je n’ai même pas eu à faire les placards ! J’emporte quand même la boite de biscuits qui traîne, pour la route.  Si je devais donner une morale à cette histoire ce serait surement celle-là : quand vous allez faire les courses, pensez à ces moments de besoins, ces envies de « mmh je me ferais bien une tarte meringué au citron, là, dans la minute qui suit ! ».  

Cela dit, je me suis acheté un casse-croute le lendemain après-midi et je n’ai pas pu m’empêcher de les manger directement. Enfin quoi ! c’était l’heure du goûter ! Donc la morale de cette morale : ça ne sert à rien de consommer, puisqu’on ne peut pas conserver.

 

 

 

…et là, j’arrive nu, sur scène.

J’ai toujours voulu être une rock star ! Gratter ma guitare comme si c’était mon dos, m’agripper au micro et chanter une berceuse à mon public, je trouve ça cool ! Alors j’ai voulu prendre des cours de guitare ! Mais arriver en face du professeur, j’ai vite déchanté. La raison principale est que quand il a voulu tester mes notions musicales (qui sont plutôt inexistantes), il m’a demandé comment on appelait l’intervalle entre les notes (ton, demi-ton, demi-tour, etc…), je n’ai pas su quoi répondre. J’avais le sourire de secours, vous savez, le figé ; mais je n’avais pas le savoir d’urgence. Et comme je  n’ai pas été touché par la grâce de la connaissance à ce moment-là, le professeur m’a donné un énorme indice, gros comme ça ! « Tu sais, une variété de poisson qu’on met en boite », j’ai tiré plus vite que mon ombre, et plus vite que ma jugeote « les sardines ! » avec mon sourire franc et innocent. J’aurai mieux fait de faire la gueule et de me taire. Mais non, la bonne réponse c’était « les thons ! », C’était pire qu’une humiliation en direct sur le plateau de question sur un champion ; Il m’aurait dit « adjectif peu correct qu’on utilise pour désigner les moches ? » là j’aurais compris. Enfin, en me connaissant j’aurais été capable de répondre « un cachalot ? » .C’est tragique, l’ignorance ! Ca fait saigner l’égo !

 

 

Bon, oui c'est vrai, il n'y en a que 2 et la seconde est assez courte.

... l'inspiration c'est comme... je peux pas l'expliquer maintenant, j'en ai pas là.

 

 

 

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Commentaires
S
Tout est dans le titre! <br /> J'ai trop ri pour ta mission ninja au service de ton ventre. A toutes les phrases ! (d'ailleurs j'étais en cours quand je l'ai lu la première fois (oui, parce que je relis tes petits textes de temps en temps, vu que je fais souvent un tour par ici... hoping for an update, you know...) et je rigolais toute seule comme une débile quoi...<br /> <br /> PS : cf. Titre
L
Hu :p<br /> Enfin j'ai lu ton ptit blog, désolée d'avoir mis autant de temps x_x<br /> J'le trouve excellent ^^ tes petites histoires sont supers, ma préférée reste celle de l'escapade de 00h ! j'adore !<br /> Continu c'est extra :)
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